Publications

Robert Eymeri est l’auteur des ouvrages suivants :

Vivre dans la beauté, 
Une spiritualité sensitive pour les femmes et les hommes d’aujourd’hui 
Editions Almora, 2019.

Ce livre explore les différentes étapes de ce processus de réconciliation propre à  la voie du sentir. Chaque instant devient alors une invitation à la présence.




 Et s’il était possible d’être réellement en paix, de ne plus entrer en conflit ou en résistance avec les situations que l’on vit ? Et si chacun d’entre nous pouvait être une « porteuse » ou un « porteur » d’amour ?
Une spiritualité authentique se réactualise toujours en fonction des spécificités de son époque. Aujourd’hui, les approches masculines sont obsolètes, il n’est plus besoin de se mortifier ou de se faire la guerre car il n’existe aucun ennemi en nous. Le corps, l’émotion, la pensée sont en réalité nos alliés sur le chemin de la liberté si l’on sait se mettre à leur écoute. Il s’agit désormais de se réconcilier avec soi-même car c’est à partir d’une attention libre de toute tension que l’on peut s’ouvrir à ce qui, en nous, est plus grand que nous.
A travers ce livre, j’ai voulu présenter les caractéristiques d’un travail intérieur actuel tout en faisant quelques liens avec notre héritage chrétien et plus particulièrement avec sa dimension féminine incarnée par Marie, parce qu’elle vient nous enseigner qu’un processus de conscience est aussi un processus de gestation et d’enfan­te­ment.
Quand on s’engage sur ce chemin de l’attention, on entre dans un autre mode d’être humain, un espace sensible et sensitif dans lequel se déploie tout à coup toute la beauté du monde.
Quatrième de couverture


Vous pouvez acheter ce livre dans toutes les librairies ou en ligne sur :
Editions Almora : http://almora.fr
Librairie Decitre : http://www.decitre.fr
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Luis Ansa, la voie du sentir, 
Transcription de l'enseignement oral d'un maître contemporain, 
Editions du Relié, 2015.





« Dans la voie du sentir, disait Luis Ansa, toute situation humaine est une situation de travail pour apprendre. Je dis bien pour “apprendre” !
Il faut voir sans cesse comment les choses se passent pour ne pas tomber dans les paramètres du mental qui refuse de se remettre en question et qui reporte toujours la responsabilité sur l’autre.
Prenons telle situation qui m’a blessé.
Je commence par regarder cette situation et je me demande qui a permis qu’une telle situation se déclenche ? Je peux voir alors que j’ai accepté certaines attitudes chez l’autre : j’ai commencé à le laisser me parler sur un certain ton, à le laisser me dire ceci, puis cela. Ainsi, l’autre s’est mis à avoir de plus en plus de familiarités avec moi et de moins en moins de respect.
J’ai donc permis certains comportements que je n’au­rais pas dû accepter. Ensuite, je m’étonne lorsque l’autre se croit autorisé à me dire : “Tu es un con !”. Mais je lui ai donné toutes les conditions pour qu’il le fasse !
C’est moi qui lui ai permis qu’il me parle ainsi ! Pourquoi ? Parce que je lui ai donné trop d’espace, je l’ai trop peigné dans le sens du poil, je lui ai donné trop de droits sur moi et sur les autres. Je lui ai accordé trop d’importance. Peut-être aussi parce que j’en retirais certains avantages ! Ou que je pensais pouvoir retirer, dans l’avenir, certains privilèges ou certaines prérogatives. Posez-vous la question. On se croit toujours innocent.
Et maintenant que l’autre fait des conneries, je me sens offensé. Mais à qui la faute ? À moi. Je l’ai laissé faire, je ne l’ai pas arrêté à temps.
Rappelez-vous toujours que ce n’est jamais la faute d’un seul, nous sommes deux à être responsables de l’apparition d’un dysfonctionnement, toi et moi. Toi, d’avoir abusé d’une situation mais moi d’avoir autorisé, créé, cette situation.
Je sais que je suis incapable de pardonner. Je ne veux pas me raconter d’histoire. Je ne pardonne que mentalement, ce qui n’est pas le véritable pardon. Je vais donc changer de terminologie, aller dans un autre endroit, et me dire que désormais, je ne vais plus jamais permettre que cela se reproduise. Ni avec cette personne, ni avec d’autres.
Cette situation constitue alors une chance pour moi. Parce que maintenant, je vais pouvoir l’éviter. Je ne vais plus jamais donner la possibilité que se déclenche chez l’autre ce qui s’est déclenché.
“Si l’être humain était exempt de toute erreur, il n’appren­drait jamais rien” dit Maître Eckhart.
Vous voyez, tout, sans cesse, est une situation de travail.
Je suis passé par beaucoup de groupes et dans tous les groupes où je suis passé, j’ai vu la présence de la nature humaine. Nous ne sommes pas des saints. Loin de là !
Les humains commettent sans cesse des erreurs. Mais cela ne sert à rien de violenter l’autre.
Il faut travailler avec les qualités de l’autre et pas avec la partie qui se trompe. Parce que, si je travaille avec la partie qui se trompe, avec celle qui a commis l’erreur, je vais vouloir la cogner, la corriger, mais je ne me rends pas compte que je jette en même temps le bébé avec l’eau du bain. Car je fais souffrir toute la personne et pas seulement la partie qui a commis la faute. Je fais souffrir aussi la partie qui n’a jamais commis de faute. Et là, mon désir de correction est beaucoup plus négatif que l’erreur commise.
Alors au lieu de chercher à corriger l’autre, je vais commencer à m’aimer, je vais commencer à accepter mes défauts et mes qualités, je vais admettre mes imperfections. Je vais étendre une masse de miséricorde et de patience sur moi-même afin de pouvoir commencer à me supporter.
Afin de pouvoir supporter les autres, il faut que j’apprenne à me supporter moi-même. On supporte mal les autres parce qu’on ne se supporte pas soi-même, voilà ce qu’il faut voir ! »
Un extrait de « Luis Ansa, la voie du sentir »



Luis Ansa est le fondateur de la Voie du sentir : une voie d'attention, un art de vivre au quotidien qui nous réconcilie avec notre corps, nos sens, nos différentes mémoires.
Dans un langage clair et pratique, l'auteur nous donne les outils pour aller vers la liberté intérieure.

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Le bonheur quoi qu'il arrive
Propos fulgurants d'Armelle Six, 
éditions Almora, 2016 (Prix Alef 2017).
Edition de poche en collection « Points Vivre ».







« Quand on se pose, quand on s’arrête un instant, il y a « quelque chose » qui est là et que l’on peut sentir. Ce « quelque chose », je l’appelle « présence » bien que ce ne soit pas évident de mettre un mot dessus.
J’ai les yeux fermés. En cet instant, je ne vois pas le monde, il « n’existe » pas, et pourtant la présence est là. Si l’on prend l’habitude de mettre notre attention là, d’être là, de rester là et de revenir là, c’est cette présence qui va venir au premier plan de notre vie.
La présence, cet espace, est là tout le temps et c’est le repos, c’est ce que nous sommes. Quand on revient là, on voit que tout lâche, que tout se dépose, que tout se repose naturellement.
On ne doit pas essayer de « faire » le repos, le repos est l’expression naturelle de la présence. On se retire simplement de l’avant-scène, de l’activité, pour se déposer et être juste là, au repos. On est alors ce repos naturel, on est ce « sans effort ». Et à partir de cet espace-là, la vie n’est plus que le reflet de ce « sans effort ».
On va alors constater que la résolution de tous nos conflits, de tous les problèmes que l’on imaginait avoir, se trouve là ; que le bonheur se trouve là et que le monde n’est qu’une invitation à revenir là.
Notre façon de vivre devient aussi beaucoup plus intuitive car l’intuition vient de cet espace.

Si l’on ne vit pas ce registre du « sans effort », c’est parce que l’on est constamment « en avant », sur les starting-blocks, en train de chercher à réussir notre vie. Parce que l’on croit que c’est cela le bonheur.
Être dans la présence est inévitable parce que l’on n’a rien à faire pour y être. C’est ce que l’on est.
Moins on fait, plus on se repose, et plus la présence est une évidence. À l’inverse, plus on fait, plus on cherche à atteindre quelque chose, plus on court, et plus on s’en « éloigne ». »
Un extrait de « Le bonheur quoiqu'il arrive »


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