vendredi 26 octobre 2018

A propos du livre « Le bonheur quoi qu’il arrive »


Le bonheur quoi qu’il arrive
Propos fulgurants d’Armelle Six


Ce livre est né d’un appel que j’ai ressenti lors d’une nuit d’orage : aborder la spiritualité contemporaine à travers la parole d’une femme. C’est de cette façon surprenante que cet ouvrage sur l’approche spirituelle d’Armelle Six s’est invitée dans ma vie.


Un extrait du livre : Le bonheur quoi qu’il arrive, propos fulgurants d’Armelle Six, Éditions Almora, 2016 (Prix Alef 2017). Édition de poche en collection « Points Vivre ».


Par s’arrêter.
Commencer par se déposer profondément dans sa chaise, sur un banc, dans l’herbe, où vous voulez. Puis, respirer.
Se déposer, là, dans l’être, pendant un moment. Se déposer vraiment. C’est la chose la plus importante.
Parce que de cette reconnexion-là, de ce repos-là, tout va changer.
On va pouvoir se mettre à l’écoute de soi. On va se rendre compte que l’on n’écoute pas, que l’on n’a pas envie d’entendre. On va pouvoir commencer à observer les pensées.
La première étape, c’est donc s’arrêter, s’asseoir, prendre un moment pour être simplement ici.
Il ne s’agit pas d’une méditation dans laquelle il y aurait quelque chose à atteindre, il s’agit simplement d’être là. Si des pensées arrivent, on les laisse passer, on revient constamment à la présence, à nos sensations corporelles, à celles de notre dos appuyé sur la chaise, par exemple, ou à une douceur qui est en nous. Cette douceur est perceptible uniquement quand on s’ar­rête. On y prête rarement attention car elle est très subtile mais elle est toujours là.
Donc, pendant un moment, tout s’arrête. Simplement cela.
On va alors de plus en plus sentir la différence qui existe entre le fait de vivre constamment dans la tension de nos pensées et ce moment où l’on s’arrête, où la douceur s’installe.
On va alors se rendre compte que l’on n’est jamais là, que l’on est le plus souvent absent à notre propre vie.
On va également prendre conscience qu’il n’y a pas de perte de quoi que ce soit pour être dans la présence. Rien n’est enlevé. Il n’y a rien à quitter.
On commence simplement à être enfin présent à soi-même.